Image par MetsikGarden de Pixabay
Chaque action de formation est unique.
Tout le challenge réside dans le fait de réussir à atteindre les objectifs fixés, pas seulement de manière individuelle, mais surtout à l'échelle du groupe.
L'hétérogénéité des apprenants demande une vigilance plus grande pour réussir à fédérer le groupe.
1- La météo intérieure
Qu'elle soit présentée de manière traditionnelle - émotions, besoins - ou de manière originale - dire le contraire de son état d'esprit par exemple -, le principe de la météo intérieure incite toute personne à exprimer au groupe le ressenti du moment. Et si une personne du groupe souhaite exprimer de la neutralité ou de l'indifférence, très bien aussi! Il est dans ce cas, essentiel de lui rappeler qu'elle est libre d'exprimer sa neutralité ou son indifférence. Il convient aussi de lui faire remarquer que sa météo intérieure évoluera sans aucun doute au fil des activités, 😎 à condition pour le formateur de prévoir des activités engageantes.
Si les enthousiastes accueillent cette activité à bras ouverts, il n'en demeure pas moins qu'elle reste inclusive aux plus discrets et en retrait. Un incontournable et une belle façon de les “prendre par la main” en douceur.
2- L'accroche suscitant un intérêt commun
Trouver un sujet d'accroche en lien avec la thématique de la formation. L'idée est de créer d'emblée du lien entre apprenants lors de la réalisation d'activités de groupe. L'accroche doit être percutante et parlante pour chaque stagiaire, ce qui va favoriser un intérêt à travailler et à progresser ensemble.
Pourquoi ne pas choisir un thème qui étonnerait l'ensemble du groupe dans le but ensuite d'en tirer un objet d'apprentissage? Par exemple, extraire un article de type ‘fake news’ sur un sujet d'actualité : d'expérience, à l'unanimité, cela suscite un interêt commun. Laisser au groupe un temps d'échange ensemble puis poursuivre sur l'objet d'étude; cela représente un bon moyen de se renforcer ensemble dans l'atteinte des objectifs définis.
3- Le droit à l'erreur
Ceux qui ne participent pas sont souvent ceux qui ont peur de se tromper ou ceux qui veulent garder le contrôle en toute circonstance.
Il est nécessaire de rappeler plusieurs fois, pourquoi pas à chaque nouvelle activité, les effets bénéfiques de l'erreur. Le fait de rappeler que le cadre de la formation prévoit l'essai, l'expérimentation, la libération de la parole est un bon moyen de permettre aux apprenants de “se lâcher”, de se libérer de leurs barrières “psychologiques” personnelles. Expliquer aussi en quoi le fait de son tromper, d'avoir le droit de se tromper permet la fixation des connaissances, est surtout un bon moyen pour les apprenants de réaliser que le droit à l'erreur n'est pas un principe utopique.
4- Le feedback de l'animateur
Comprendre un nouveau concept, un objet d'étude méconnu n'est pas toujours perçu comme aisé dans un groupe hétérogène. Que la théorie soit exposée de manière détaillée ou sous diverses formes, elle ne suffit pas toujours selon la composition du groupe, notamment pour les non-initiés ou les moins convaincus.
Par exemple, proposer des solutions d'atténuation face à une situation de stress dans une relation d'équipe horizontale. Le fait d'illustrer des solutions en citant divers scénarios, ne permet pas toujours aux apprenants de s'approprier des effets et ainsi en percevoir les enseignements. En revanche, le fait d'expliquer en transposant avec un fait véritable, en illustrant par du feedback, permet aux apprenants de saisir de manière pragmatique et concrète le sujet. Ainsi, lorsque ces derniers posent des questions autour du sujet, l'animateur est en mesure non pas de donner un point de vue théorique/fictif mais bien son point de vue véritable, ce qui est très apprécié des apprenants.
5- La fixation des connaissances par le jeu
« Nous sommes ce que nous faisons de manière répétitive, l’excellence n’est donc pas un acte mais une habitude » disait Aristote.
À la fin d'un sujet, un des meilleurs moyens de s'assurer que le(s) concept(s) étudié(s) est(sont) assimilé(s) et compris est de le(s) tester. Le jeu est incontestablement un moyen perçu comme non-contraignant et agréable par les apprenants pour mesurer le degré d'atteinte des objectifs.
Les quizz par exemple, sous formes de questions fermées - intégrant des fonctionnalités de types rapidité ou encore comportant un classement avec podium - ou questions ouvertes - intégrant des fonctionnalités digitales, le jeu est un bon moyen d'apprendre tout en se divertissant, on en oublierait même le temps consommé en temps de formation grâce au jeu. 😁
Envie d'échanger autour de bonnes pratiques de cohésion de groupe ?
Contactez-nous.
M. Abdou